6. Du Ladhak au Thibet à la fin du XIXème siècle

Jadis, le Ladakh faisait partie du grand Thibet. Le Ladakh connut de grande guerre de conquête pour envahir le Cachemire. Il fut donc réduit à la misère mais s’est soustrait à la politique dominatrice de Lhassa. A une certaine époque les musulmans soumirent les populations à leur religion mais ensuite, ils en furent libérés. Seul le Pakistant demeura sous les musulmans schiites. Ils en gardèrent des traces dans leurs moeurs et la pratique de la polygamie qu’ils mettent en pratique nous dit Notovitch.

Politiquement, Lhassa fut à une certaine période sous l’autorité du Maharajah de Cachemire. 

L’auteur et voyageur est très curieux de la vie des thibétains à l’époque et se trouve interpellé par la polyandrie dont la source a existé bien avant l’apparition du bouddha et elle a pris des proportions considérables aux Indes. La femme selon lui, lors de son voyage et de ses observations, a une place de choix qu’envierait bien des européennes, tellement elles tiennent bien leur maison et s’habillent de manière coquette et parfois très élaborée.

Il parle aussi de la coutume longtemps usité de l’égorgement des enfants nouveaux nés afin d’éviter une population trop élevée, pratiquée durant des siècles en Indes et que les anglais n’ont pu eradiquer comme moeurs.

L’usage de l’opium était recommandé en Indes et selon lui, les brahmanistes eux mêmes le prêchaient si bien que cette coutume fut importée dans l’île de Ceylan, au Thibet, en Mongolie et en Corée. La polyandrie était bannie en Chine.

A Ceylan, elle était également pratiquée ainsi que chez les iroquois et les tasmaniens d’Amérique du nord. Mais, elle a fleuri aussi sous César qui en parle dans son De Bello Gallico livre V page 17. Cependant la polyandrie n’est pas un usage religieux.

Les femmes du Ladakh à la fin du XXème siècle.

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La population au Thibet à l’époque était de 1.500.000 habitants pour une surface de terre de 1.200.000 kilomètres carrés.

Chaque famille était polyandre et un enfant de la famille était voué à devenir moine.

Dès que celui ci avait huit ans, il est confié aux caravanes qui passent et vont à Lhassa pour apprendre les traditions et les parchemins saints.

Le consentement des jeunes filles pour le mariage est obligatoire. Parfois des enfants impubères sont mariés mais ne vivent pas ensemble jusqu’au moment où ils ont dépassé l’âge nubile. Si une jeune fille est enceinte avant le mariage, elle n’est pas exposée au mépris de tous mais au contraire, chacun l’entoure de marques de plus grand respect, car elle est fertile et une foule immense d’hommes briguent la faveur d’obtenir sa main.

La femme a le droit d’avoir un nombre illimité d’amants et de maris. Si la femme est stérile et qu’elle prend un amant en étant mariée, les maris dépossédés reçoivent la nouvelle avec le plus grand plaisir du fait qu’elle s’est montrée stérile durant les trois premières années de son ou ses mariages.

Si un des maris est absent, on offre sa place à un célibataire ou à un veuf. Si un homme voyage pour ses affaires peut, par hospitalité recevoir les faveurs d’une femme mariée avec l’assentiment des maris qui offrent leur propre femme mais la femme n’est pas contrainte de s’y soumettre. L’auteur et voyageur insiste sur le fait que les femmes tibétaines sont toujours de bonne humeur. Il ajoute qu’il approuve cette façon de faire car ainsi la misère ne règne pas, ni le crime, ni les viols qui sont inconnus dans le pays entier.

Le voyageur se rend ensuite dans les différents temples et monastère et assiste à des cérémonies, danses dont on voit des images dans son livre et se lance dans des descriptions colorées des vêtements et de la musique étrange, selon lui, des musiciens.

Les spectacles expriment les enseignements de manière assez confuse car il ne semble pas comprendre ce qui est exprimé dans les mouvements et les histoires racontées ; il ne connaît rien de la spiritualité et croyances tibétaines.

Son but est de rechercher ISSA, les traces du Christ mais il s’attarde à connaître la façon de vivre tibétaine sans entrer dans leur spiritualité car il voit tout cela de l’oeil de quelqu’un qui imagine que ces thibétains ont un aspect primitif et particulier de par les masques et les sons particuliers des instruments et trouve tout cela incohérent.

Un Lama lui exprime pourtant qu’il n’y a pas de religion dont les cérémonies ne s’entourent de formes théâtrales et de rituels. Le Lama exprime cependant qu’il n’y a pas de meilleurs moyens pour instruire la foule ignorante. Le voyageur ne semble pas du tout intéressé à poser des questions pour aller plus avant dans la tradition tibétaine ; il s’attarde aux objets et choses extérieures sans en pénétrer le sens.

A force de recherche et de persévérance, le voyageur en partance vers Lhassa, se cassa la jambe par accident et arriva malgré tout à Himis et c’est là qu’il va recevoir deux gros livres anciens, cartonnés, en papier jauni et reçut la lecture de la vie d’Issa.

Ce document était rédigé sous forme de versets isolés, qui bien souvent ne se rattachait pas les uns aux autres. Le voyageur ne s’attarde pas à ce qui lui est lu et s’en repart pour Srinagar et se rendit à Bombay afin de faire voir sa jambe et rencontrer des connaissances.

Néanmoins , il avait pris beaucoup de notes sur la vie d’ISSA mais ne put rien mettre en oeuvre avant qu’il ne soit guéri de sa chute et de ses blessures.

Voici un document retraçant un parcours, dans les mêmes régions évoquées, à la recherche de manuscrits qui, depuis, probablement bien cachés et dupliqués et mis à l’abri.

Voici ci-dessous une belle vidéo qui concerne bel et bien ce dont nous nous attardons ainsi que les lieux cités.

Jésus appellé ISSA : les traces de sa vie inconnue connue depuis des ans

© Coline Arcenciel ou Colinearcenciel, novembre 2017

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