13. Le monastère d’Hemis au Tibet où Jésus Christ séjourna

Hemis fait parti des plus remarquables monastères bouddhistes du Ladakh.

Caché dans une gorge, à 47 km de Leh, on y accède par des routes sinueuses traversant de magnifiques paysages de montagne. Il appartient à l’ordre des bonnets rouges et a été fondé par Stagsang Raspa Gyatso Nawang en 1630.

Il contient une importante bibliothèque de livres tibétains et une collection très impressionnante de précieux thangkas (tentures bouddhistes) et de statues d’or ornées de pierres précieuses.

Une agréable marche de 3 km, au-dessus du monastère vous mènera vers un ermitage sacré,antérieur au monastère de Hemis, où l’on peut voir gravées dans la roche, les empreintes de mains et pieds du lama Gyalwa Kotsang, qui était le résident de cet ermitage.

Le monastère d’Hemis est aussi connu pour son festival du même nom dédié au seigneur Padmasambhava (Guru Rimpoche). On pense qu’il est né le 10ème jour du cinquième mois de l’année du singe et que sa mission de vie était (est) d’améliorer la condition spirituelle de tous les êtres vivants.

Lors de cette même configuration astrologique, qui arrive une fois tous les 12 ans, Hemis donne un spectacle majeur à sa mémoire. Les cérémonies commencent le matin par un rituel au sommet du Gompa où, au rythme des tambours et des cymbales le portrait de Rygyalsras Rimpoche est montré pour lui rendre un culte. Des danses de masques mystiques prennent ensuite place selon la tradition tantrique. Ce texte et les magnifiques photos viennent de ce site ICI

Voici un document en anglais exprimant le séjour de celui qui était nommé Issa et reconnu comme un être hors du commun.

« Dans le nord de l’Inde, a été retrouvée; dans une ville construite par un empereur mongole et aujourd’hui entièrement détruite, cette inscription arabe sur une porte au-dessus d’un pont en ruine stipulant: « Jésus – la paix soit avec lui – dit : ce monde est un pont, passe au-dessus et ne te construis pas une maison! » Nikolas Notovich avait déjà découvert un document similaire ( peut-être est-ce le même? ) en 1887 au Ladakh. 

Swami Abhedananda publia en 1929 une traduction bengali du manuscrit de Himis. Nikolaus Roerich en cite des extraits dans son journal d’Asie.

En 1939, un lama d’Himis montre trois vieux textes à la Suissesse Elisabeth Caspari en expliquant :  » Ces livres disent que Jésus était ici ! « . (Voir article 10 de cette rubrique).

Le monastère d’Hémis serait bien le monastère d’Hémis au Tibet. 

Le monastère d’Hemis au Ladakh, est le siège principal du bouddhisme ésotérique Kagyu du bouddhisme tibétain.  C’est le plus grand et le plus riche monastère du Ladakh. Il a été fondé en 1630 à l’endroit même d’une grotte, devenue sanctuaire au XIIIème siècle, là où sa sainteté Gyalwa Gotsangpa le 12e Gyalwang Drukpa, leader spirituel du Ladakh est venu méditer. En ce lieu, il a laissé ses empreintes. Le Rinpoche Khenpo Tsulrim Lobsang Gyatso de l’ordre Drukpa y a enseigné les huit principes de la spiritualité, il estimait que Gyalwa Gotsangpa était une émanation de Jetsun Milarépa

Le monastère abrite, à l’intérieur de son musée une importante collection de Thangkas, dont la tapisserie qui représente le Guru Padmasambhava aussi appelé Guru Rinpoché (« précieux maître »). Le musée comporte des galeries dans lesquelles sont exposés les objets nécessaires à la compréhension des symboles qui définissent le bouddhisme tantrique : les deux poissons, l’ombrelle, la bannière, le lotus, le vase, le nœud sans fin, et surtout la roue du dharma, véhicule de la parole du Bouddha. Sont aussi visibles d’anciens manuscrits anciens, divers stupas d’or et d’argent, ainsi qu’une imposante statue en cuivre doré du Seigneur Bouddha. 

Le monastère de Hemis Gompa se trouve sur la rive ouest de l’Indus, il est situé à environ 47 kms de Leh, la capitale du Ladakh, du district du même nom dans l’état du Jammu et Cachemire en Inde à une altitude de 3510 m.

Hémis photographie de Michael Douglas Bramwell – Hemis Gompa, India 2006 

Hemis Gompa, India 2006.jpg

Statue du Guru des gurus Padmasambhava à Hémis

MONASTERE TIBETAIN AU LADAKH HEMIS

L’apocryphe Tibétain et saint Issa  (ce passage rejoignant nos pages dont l’original se trouve ici  et parfaitement en cohérence avec les écrits déjà cités notamment dans la rubrique Livres en PDF.

Issa عیسی est le nom persan qui désigne Jésus.

Selon l’apocryphe Tibétain découvert en 1887 par Nicolas NotovitchIssa est arrivé en Inde à l’âge de 14 ans, y a suivi l’enseignement des Brahmanes et des Bouddhistes, a étudié leurs textes sacrés et prêché durant 6 années, puis s’en est retourné en Palestine, via la Perse, à l’âge de 29 ans.

Si Jésus a été initié durant six années à la méditation, à la guérison par imposition des mains et aux exorcismes (siddha en sanskrit) par les yogis et prêtres bouddhistes de l’Inde et du Népal, ceci expliquerait ce qu’il accomplit à son retour en Palestine.

Nicolas Notovitch publia sa traduction des manuscrits de Hémis en 1890, appelant son travail  » La vie de saint Issa « . Par la suite en 1894, le livre a été publié en français, intitulé :  » La vie Inconnue de Jésus Christ  » et en anglais  » The unknown life of Christ « .

Nikolai Aleksandrovich Notovitch

Note

Il ne faut pas perdre de vue que N. Notovitch était un journaliste et non un historien. Il était originellement de religion juive. Il se peut qu’il ait orienté la mise en forme de ses notes de voyage en fonction de ce critère. Notamment, l’implication des juifs dans la condamnation de Jésus. En effet, dans  » La vie de saint Issa « , contrairement aux Acta Pilati, c’est Pilate et non les notables juifs, qui souhaite et obtient la condamnation de Jésus.

En 1922, Swami Abhedananda a traversé l’Himalaya à pied et atteint le Tibet, où il a étudié la philosophie Bouddhiste et Lamaïste. Dans le monastère de Hémis, il a découvert des manuscrits sur ​​la vie de saint Issa, qu’il a traduit et incorporé au livre  » Journey Swami Abhedananda in Cachemire and Tibet  » publié par le Ramakrishna Math Vedanta à Calcutta, appelée aujourd’hui Kolkata.

Swami Abhedananda ( 2 Octobre 1866 – 8 Septembre 1939 ), né Kaliprasad Chandra.

En 1939, un lama rayonnant à Hémis, a présenté une série de parchemins à Elisabeth Caspari avec les mots suivants :  » Ces livres disent votre Jésus était là ! « .

Le lama de Hémis montrant les manuscrits – photo Elisabeth Caspari

Richard Bock décrit dans son documentaire, une visite à un monastère à Calcutta où un homme appelé Swami Prajnananda témoigne qu’il a entendu de la bouche de Swami Abhedananda que les manuscrits existaient effectivement à Hémis en 1922. Quelques années après cependant, ces manuscrits n’étaient plus là. « Ils ont été enlevés » a dit Swami Prajnananda à Bock, « par qui, personne ne le sait ». Swami Prajnananda a dit aussi que les rouleaux originaux écrits en langue Pali sont conservés au monastère de Marbour près de Lhassa.

Un apocryphe à lire absolument, en complément des évangiles canoniques.

A éviter, la parution aux éditions Pardès, dont le titre impropre, l’image de couverture et la préface mensongère font du tort à l’ouvrage.

Le monastère de Hémis – fondé en 1630 – altitude 3550 mètres

Il y a ce soi-disant ethnologue Christian Bouchet, qui a préfacé le livre de N. Notovitch aux éditions Pardès, maison d’édition à l’éthique douteuse, puisqu’elle ne se soucie guère de l’ouvrage qu’elle édite :

De par la préface belliqueuse et mensongère de CB qui tire à boulets rouges sur l’ouvrage qu’elle publie, mais pour avoir ajouté au titre originel de la parution française, les mots  » en Inde et au Tibet « . Ce qui alimente en arguments tous les détracteurs imbéciles qui se sont arrêtés au titre et n’ont pas lu l’ouvrage.

Pour preuves, les arguments de CB, qui qualifie NN de faussaire, rien de plus.

Les accusations de CB :

1. Jésus ne peut pas avoir rencontré des Bouddhistes au Tibet à son époque, ce sont des Böns.

2. Jésus ne peut pas avoir séjourné dans le temple de Jagannath car celui-ci a été construit 1000 ans plus tard.

3. Les lamas de Hémis sont des lamas rouges, et non des lamas jaunes comme raconté par NN.

in libris véritas :

1. En effet, Issa n’aurait pas pu rencontrer de Bouddhistes au Tibet, puisque le Bouddhisme n’est entré au Tibet qu’au septième siècle après JC. Mais nulle part dans le livre de Nikola Notovitch, il n’est dit que Issa s’est rendu au Tibet. Ce sont les manuscrits, en provenance de l’Inde et du Népal, qui ont été découverts au Tibet.

Il semble que l’éditeur peu scrupuleux et le soi-disant ethnologue se soient fourvoyés l’un l’autre.

2. Au chapitre V verset 5, il est écrit que Issa passa six ans à Djagguernat, Radjagriha, Bénarès, et d’autres villes saintes …

Nulle part, il n’est évoqué un séjour d’Issa dans le temple de Jagannath.

3. En effet, NN fait dire au lama en chef qui l’accueille à Hémis :  » Nous autres lamas jaunes « .

La secte bouddhiste tibétaine Gelugpa dite des  » bonnets jaunes « , fondée par Tsong Khapa en 1374, a administré le Tibet jusqu’en 1950, date de l’invasion chinoise.

La « secte » bouddhiste tibétaine Drukpa dite des  » bonnets rouges « , fondée par Tsangpa Gyare (1161-1211) est une des écoles Kagyupa du bouddhisme tibétain.

Bonnets rouges

Pour un œil étranger, la distinction entre chacune d’elles, se fait à la forme et à la couleur de leurs coiffes cérémonielles, et non à la couleur de leurs habits.

Les lamas  » jaunes  » ne sont pas vêtus de jaune comme le laisse supposer CB, mais sont appelés ainsi à cause de leurs coiffes portées uniquement lors des cérémonies.

Les tuniques des lamas de Hémis sont effectivement rouges sombres, comme celles de ceux de Lahssa qui portent pourtant des coiffes cérémonielles jaunes.

Si le lama en chef rencontré par NN ne portait pas de coiffe, il y a fort à parier que NN n’ai pu faire la distinction, et se soit un peu mélangé dans ses notes une fois rendu en Europe.

Toutefois, je ne m’explique pas ce qu’aurait pu faire un lama Gelugpa à Hémis en 1887.

Pourquoi dénigrer avec autant d’obstination cet homme et cet ouvrage, quitte à recourir à quelques mensonges mal ficelés ?

L’a-t-on payé pour cela ? Ou est ce tout simplement par vanité à peine dissimulée, afin d’acquérir une certaine notoriété auprès de la communauté scientifique ?

Je n’ai pas les réponses à ces questions, et je m’en fiche.

Ce soit disant ethnologue Christian Bouchet, n’a apparemment pas lu le livre.

Lisez les textes originaux et faites vous une idée par vous-même. Privilégiez une édition sans préface d’un ethnologue imbécile. Le récit de voyage de Nikola Notovitcht se suffit à lui-même.

Vous pouvez trouver sur internet, des vidéos de fêtes célébrées à Hémis. Chaque année a lieu le Tse-Chu d’Hemis, la fête de Padmasambhava, comme décrites par NN pendant son voyage, avec un groupe de danseurs aux costumes colorés et des masques d’animaux ou de démons.

A propos de Yuz Asaf

Yuz Asaf est le surnom persan donné à Jésus.

hazrat Issa : persan, titre honorifique hazrat  حضرت  » sa majesté  » ou  » sa sainteté  » et Issa عیسی  » Jésus « ,  » sa sainteté Jésus « 

Le livre Farhang i Asafia, dans le Volume 1 à la page 91, raconte que hazrat Issa guérit un groupe de lépreux qui ont été mentionnés comme asaf.

hazrat Issa acquit alors le nom additionnel de Yuz Asaf.

Se reporter à l’article intitulé  » Yuz Asaf est Hazrat Issa – Origine de Yuz Asaf « .

Farhang i Asafia Volume 1 page 91

Il existe d’autres histoires de la façon dont Yuz Asaf a prêché dans toute la Perse, convertissant de nombreuses personnes. Certains de ces détails peuvent être trouvés dans le livre d’Agha Mustafai  » Ahivali Ahaliau i Paras  » qui confirme que Yuz Asaf et Jésus sont la même personne.

Les inscriptions perses sur les parois des murs des escaliers du temple construit sur la colline « Takht i Suleiman » ou « Trône de Salomon » à Srinagar au Cachemire indiquent aussi que Yuz Asaf et Jésus sont la même personne.

Se reporter à l’article intitulé  » Yuz Asaf est Jésus de Nazareth « .

 » A ce moment Yuz Asaf a proclamé sa prophétie. Année cinquante quatre. « 

 » Il est Jésus, prophète des enfants d’Israël. « 

Le Professeur Fida Hassnain est d’avis que le système de datation utilisé ici est l’ère Laukika, un système utilisé spécifiquement au Cachemire et au Penjab, qui est enregistré pour avoir commencé en 3076 BC.

 » L’ère Laukika a été utilisé exclusivement au Cachemire et au Penjab. Comme cette ère a commencé en 3076 BC, la 54ème année mentionnée dans l’inscription serait soit 22 BC soit 78 AD. En effet, comme l’année Laukika 1 est 3076 BC, 3054 serait 22 BC et 3154 serait 78 AD.Comme il n’est pas possible pour Jésus-Christ d’avoir voyagé au Cachemire en 22 avant JC, je prends l’année 78 AD pour être la date exacte de son arrivée. « 

Le Professeur Fida Hassnain est conservateur des Musées Nationaux du Jammu et Cachemire depuis 1954. Il est né en 1924 à Srinagar au Cachemire.

Définition de coma : Grec kôma  » sommeil profond « , 1616 latin médiéval coma. Médecine : perte prolongée de conscience, de sensibilité et de motilité dans de graves états pathologiques. Le coma est le plus souvent un signe d’agonie.

La crucifixion n’est elle pas un supplice pouvant mener à l’état de coma ?

Si elle est interrompue au bout de six heures, comme ce fut le cas pour Jésus, ce que rapporte l’évangile canonique de Luc 23,44-46, Jésus n’était certainement pas mort, mais plutôt plongé dans le coma, quand il fut descendu de la croix.

Une contestation des écrits cités et de Notovitch en particulier ici par des protestants qui émettent leurs opinions.

© Coline Arcenciel ou Colinearcenciel, 4 décembre 2017
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