1.54. L’âge du bonheur dirigé par la sagesse

Manuscrit, Brooklin Museum, Janma kalyāṇaka de Kalpa Sutra  , c. 14ème-15ème siècle

Lord Risabha dont il est question dans le VERSERT XIII ci dessous.

Rsabha Mahârajâ ou Rishabhanatha aussi Ṛṣabhadeva , Rishabhadeva ou Ṛṣabha est le premier Dieu enseignant soit le Tirthankara.  Le mot Tīrthankara signifie le fondateur d’un tirtha qui signifie un passage  à travers une mer. Le Tirthankara montre le «chemin tracé » à travers la mer de naissances et de morts interminables (samsâra).

Image du lieu de pèlerinage de Rishabhanatha au Kundalpur à Madhya Pradesh, Inde.  

Rishabhanatha est également connu comme Ādinātha qui se traduit par « First (Adi ) Lord ( nātha ) ». Il est né du roi Nabhi et de la reine Marudevin à Avodhva. 

Il est associé à son emblème Bull, l’arbre de Nvagrodha, le Yaksha de Gomukha  et de Chakreshavari Yakshi.

L’arbre de Nvagrodha, inspirateur de la majorité des hymnes védiques et sacrés. Il est possible que l’image suivante représentent les êtres en méditation et recevant les mélodies et paroles des hymnes sacrés ayant une portée incommensurable sur les éléments dont nous sommes construits autant au niveau de l’âme, de l’esprit et du corps physiques.

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 Rishabhanatha avait deux épouses, Sunanda et Sumangala. Sumangala était la mère de quatre-vingt-dix-neuf fils (y compris Bharata) et une fille, Brahmi. Sunanda .

La mort fatale et soudaine de Nilanjana, l’une des danseurs d’ Indra , lui a rappelé la nature transitoire du monde et il a développé un désir de renonciation. 

Après avoir été initié en tant que moine Digambara , il aurait erré sans nourriture pendant une année entière. 

Le jour où il a obtenu son premier ahara (nourriture), est célébré comme Akshaya Tritiya par Jains. 

Il aurait atteint le Mont Kailash à Adi Purana qui contient l’information sur les légendes liées à Rishabhanatha. Ses statues colossables comprennent la statue d’Ahimsa, Bawangaja et celles rérigées dans la colline de Gopachal. 

La cosmologie jaïnisme  divise le cycle du temps monidal en deux moitiés ( avasarpiniet utsarpiṇī ) avec six aras(rayons) dans chaque moitié.

Vingt-quatre Tirthankaras forment cette partie de l’univers dans la quatrième période, connue sous le nom de duşamā-suşamā (lire comme dukhmā-sukhmā), des deux moitiés. Le demi-cycle actuel ( avasarpiṇī ) étant un cas spécial, Rishabhanatha, le premier tīrthaṅkara est né à la fin de la troisième période (connue sous le nom de suṣama-duṣamā ) lui-même.

Ce cycle commencera à inverser au début de utsarpinī kāl (demi-cycle suivant) avec Dukhama-dukhamā étant la première période.  Selon les textes de Jain, Rishabhanatha est né à l’âge où il y avait du bonheur sans travail pour les hommes.

A mesure que le cycle se déplaçait , et que Kalpavriksha (arbres qui remplissaient les envies) a disparu, les gens se sont précipités vers son roi pour obtenir de l’aide.

 On dit alors que Rishabhanatha a enseigné aux hommes six professions principales. Ce sont:

1.  Asi : les techniques de protection

2.  Masi : la compétences dans l’ écriture.

3. Krishi : l’enseignement de l’agriculture

4  Vidya : la connaissance

5. Vanijya : le commerce

6 .Shilp : les divers métiers (métiers).

En d’autres termes, il est crédité de l’introduction du karma-bhumi (l’âge de l’action) en enseignant ces professions aux ménages pour leur permettre de gagner leur vie.

 L’institution du mariage aurait été créée après son mariage pour donner l’exemple à d’autres humains. 

Au total, Rishabhanatha aurait enseigné soixante-douze sciences qui comprennent: l’arithmétique, les arts plastiques et visuels, l’art de l’amour, le chant et la danse. 

La chronologie de Jain place la date de Rishabhanatha dans une époque presque incompréhensible dans le passé.  

On dit que Rishabhanatha est le fondateur du Jainisme dans le demi-cycle actuel,  et est unanimement considéré par les Jains en tant que Sarvepalli Radhakrishhnam.

« Le premier vice-président de l’Inde a écrit:

Il existe des preuves qui montrent que, dès le premier siècle av. J.-C., il y avait des gens qui adoraient Ṛṣabhadeva, le premier tīrthaṅkara. Il ne fait aucun doute que le jainisme a prévalu même avant Vardhamâna ou Parsvanatha.

 Le Yajurveda mentionne le nom de trois Tīrthaṅkaras – Ṛṣabha, Ajitnatha et Aristanemi. Le Bhâgavata Purâna approuve l’opinion selon laquelle Ṛṣabha était le fondateur du Jainisme ». exprime le Dr. S. Radhakrishnan. 

Le royaume de Rishabhanatha a été gentil et doux et il a transformé une société tribale en une société ordonnée.Comme tous les tīrthaṅkara et d’autres figures légendaires de l’histoire indienne qui étaient de grands guerriers, il était aussi un homme avec une grande force corporelle. Cependant, il n’a jamais eu besoin de montrer son aspect guerrier. Rishabhanātha est connu pour avoir préconisé la non-violence, et est considéré comme l’un des plus grands initiateurs du progrès humain.  

VERSET XIII du IIème chapitre du Sri Bhagavatam

Le huitième avatara fut Rsabha ou Risabha Maharaja,( et autres noms), fils du roi Näbhi et de son épouse Merudevi. Il traça alors le sentier de la perfection, que suivent tous ceux qui maîtrisent parfaitement leurs sens et qu’honorent toutes les couches de la société.

Outre, ce qui est déjà exprimé au travers de cette page, le traducteur raconte que les vrais sages et brâhmanas qualifiés n’aspirent jamais aux postes politiques. Le Maharajah rendit le sol productif et fit le bonheur des hommes qui furent heureux durant cette période d’avoir un si bon roi et sage qui leur apportait la prospérité et tout ce dont ils avaient besoin en les enseignant de manière à ce qu’ils puissent vivre en toute autonomie. La terre devint plus belle et attrayante aux yeux de tous, lui même n’exigeait rien de leur part au niveau de contribution quelconque. Chacun remplissait son rôle profitant des bienfaits de la terre et du savoir reçu et prodigué gratuitement.Le Maharajah était bien sûr entouré de dévôts qui veillaient sur lui et lui rendait en services divers les fruits de ses enseignements.

Nous pourrions tiré comme conclusion concernant ce système, qu’il est basé sur le respect des uns et des autres, de leurs capacités et de la mise en valeur des qualités essentielles spirituelles, intellectuelles et morales par l’écoute de divins conseils et qu’il est possible d’écouter la divine voix afin de trouver la paix, la quiétude et de recevoir les conseils et les signes nécessaires qui nous sont utiles, par l’écoute et la méditation car Dieu n’abandonne pas ceux qui l’écoutent. Il conduit ses messages comme Il l’entend à sa création et de diverses manières.

Sa bonté est incommensurable : le seul barrage à son abondance est le comportement des esprits contraires, mensongers avec des instincts bas allant à l’encontre de ses lois et combattant avec acharnement la Vérité de Ses Enseignements globaux et subtils dispensés en tous lieux de la planète bleues sans distinction de races, de civilisations et d’apparences des êtres vivants dont nous avons à apprendre tant de ses créatures diverses provenant de divers univers en tant que « poussières » d’étoile.

©Colinearcenciel

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