Survint sur la planète bleue l’immense inondation, reprise en d’autres écrits beaucoup plus tard.
Dès lors, le Seigneur prit la forme d’un poisson en protégeant le vaisseau transportant Vaivasvata Manu. Il est à remarquer qu’à la fin de chaque ère de Manu survient une immense inondation. Celle dont il est question est confirmée par l’appui d’écritures sanskrites faisant autorité : il s’agit du Visnu-djarùpttara; du Märkandeya Puräna et du Harisvamsa et d’autres manuscrits.
Le Seigneur apparût à cette époque afin d’offrir une faveur spéciale à son dévôt Satyavarata. Voilà ce que nous explique le Verset XV du Sri Bhagavatam. Ces faits se passèrent en l’ère de Cäksusa.
L’avatara-Poisson.
l’apparition de Dieu, la Personne Suprême, en tant que poisson, ainsi que la manière dont Maharaja Satyavrata fut sauvé du déluge.
Dieu, la Personne Suprême, manifeste des émanations de Sa personne dites svamsas (Ses émanations personnelles) et vibhinnamsas (les êtres vivants). Comme le déclare la Bhagavad-gita (4.8): paritranaya sadhunam vinasaya ca duskrtam —le Seigneur Suprême apparaît sur cette planète afin de protéger les sadhus, ou bhaktas, et d’anéantir les mécréants, ou abhaktas. Il descend tout particulièrement pour donner protection aux vaches, aux brahmanas, aux devas, aux bhaktas et à la religion védique. Ainsi Il apparaît sous diverses Formes —comme un poisson, comme un sanglier, en tant que Nrsimhadeva, en tant que Vamanadeva…—, mais quelle que soit Sa Forme ou Sa manifestation, bien qu’Il pénètre dans l’atmosphère où règnent les modes de la nature matérielle, Il n’est pas touché par ceux-ci. Voilà bien la marque de Sa suprématie. Bien qu’Il pénètre dans l’atmosphère matérielle, maya ne peut L’atteindre; c’est pourquoi on ne peut Lui attribuer de caractéristiques matérielles à quelque niveau que ce soit.
A la fin du précédent kalpa, un asura du nom d’Hayagriva voulut dérober le savoir védique à Brahma au moment de l’annihilation. Dieu, la Personne Suprême, Se manifesta alors sous la forme d’un poisson au début de l’ère de Svayambhuva Manu et sauva les Vedas. Durant le règne de Caksusa Manu vivait un grand et saint roi du nom de Satyavrata. Afin de le sauver, le Seigneur apparut une seconde fois sous la forme d’un poisson. Le roi Satyavrata, devint plus tard le fils du deva du Soleil et porta alors le nom de Sraddhadeva. Dieu, la Personne Suprême, lui attribua le poste de Manu.
Afin de recevoir la grâce du Seigneur, le roi Satyavrata entreprit l’austérité de subsister en ne buvant que de l’eau. Un jour, tandis qu’il accomplissait cette austérité sur la rive de la Krtamala et offrait des oblations d’eau dans le creux de ses mains, il trouva un petit poisson qui implora sa protection, lui demandant de Le mettre en lieu sûr.
Bien que ne sachant pas que ce petit poisson était le Seigneur Suprême en personne, en tant que roi il Lui donna asile et Le mit dans un pot à eau. Le poisson, étant Dieu, la Personne Suprême, voulait montrer Sa puissance au roi, et Il fit aussitôt grandir Son Corps de telle façon qu’Il ne pouvait plus être conservé dans le récipient. Le roi mit alors le poisson dans un grand puits, qui se révéla aussi trop petit. Il Le mit ensuite dans un lac, mais ce lac ne convint pas non plus.
Finalement, il Le mit dans la mer, qui ne put pas davantage Le contenir. Le roi comprit alors que ce poisson n’était autre que le Seigneur Souverain, et il Lui demanda de lui expliquer Son apparition en tant que poisson.
Dieu, la Personne Suprême, satisfait du roi, l’informa que l’univers entier serait inondé moins d’une semaine plus tard et que l’avatara-Poisson le prendrait sous Sa protection ainsi que les rsis, les plantes, les graines et les autres êtres vivants, dans un bateau qui serait attaché à Sa corne.
Après avoir prononcé ces paroles, le Seigneur disparut. Le roi Satyavrata offrit son hommage respectueux au Seigneur Souverain et continua de méditer sur Lui. En temps voulu, l’annihilation survint, et le roi vit un bateau s’approcher. Etant monté à bord avec de sages brahmanas et des personnes saintes, il offrit des prières d’adoration à Dieu, la Personne Suprême. Le Seigneur, situé dans le coeur de chacun, communiqua à Maharaja Satyavrata et aux saints personnages la connaissance védique du fond de leur coeur. Le roi prit ensuite naissance en tant que Vaivasvata Manu, dont parle la Bhagavad-gita. Vivasvan manave praha: le deva du Soleil enseigna la science de la Bhagavad-gita à son fils, Manu; ce Manu est connu sous le nom de Vaivasvata Manu car il est le fils de Vivasvan.
La onzième manifestation de Dieu se fit sous la forme d’une tortue. Sa carapace servit de support à la colline Mandara comme barette à l’usage des devas et des assuras. C’est ce que nous conte le Verset XV du Sri Bhagavatam. Car les devas et les assuras de l’univers souhaitèrent baratter l’océan de lait pour en faire sortir un nectar qui, bu par eux, leur donnerait l’immortalité. Ils utilisèrent alors comme instrument de barattage la colline Mandara, plongée dans l’océan et supportée en guise de pivot, par la carapace de l’avatara Tortue.
Ce que nous raconte le Verset XVI, chapitre 2.
En des temps très anciens vivaient des tortues géantes appellée la tortue lion et aussi appellée l’Ancienne par les esprits et qui fut le plus grand animal connu du monde. Sous l’ère de Raava, les tortues lions peuplaient le monde physique, où elles servaient de protectrices de l’humanité en hébergeant les cités humaines sur leur dos. Comme les symboles sur leurs fronts l’indiquaient, les tortues lions montraient une affinité pour l’une des quatre maîtrises et possédaient la capacité de donner le pouvoir de contrôler l’élément spécifique qu’elles pouvaient attribuer.
Voici des fragments du Mahabharata traduits en français ici
Matsya le poisson
Manu, l’ancêtre des hommes, trouva un jour dans l’eau de ses ablutions un tout petit poisson. Celui ci lui demanda sa protection et lui promit de le sauver d’un déluge proche. Le poisson grandit tant et tant que seul l’océan pût le contenir. Manu y vit alors l’incarnation de Vishnu. Le dieu lui demanda de construire un navire qui pourrait contenir un couple de chaque espèce, animal et végétal.
Lorsque le déluge arriva, le poisson mena l’embarcation en lieu sûr. Sous l’eau, il combattit le démon Hayagrîva qui avait volé les Védas à Brahmâ endormi, à la fin d’un kalpa.
Kurma la tortue
Lors du déluge, plusieurs objets précieux furent perdus au fond de l’océan. Les dieux utilisèrent le serpent Ananta comme corde et la montagne lente Mandara comme manche pour baratter la mer de lait. Quand la montagne menaça de s’enfoncer dans l’océan, Vishnu s’incarna en Kurma la tortue. Il plongea et supporta avec sa carapace la montagne. De la mer de lait sortirent les objets et personnes suivantes :
– Kamadhenu la vache d’abondance,
– Varuni ou Sura la déesse du vin,
– Parijata, l’arbre céleste qui accomplit chaque désir,
– Rambha qui devint le géniteur de tous les Asparas,
– Chandra la Lune, Vishnu en orna son front,
– Dhanwantri, le médecin de dieux,
– Amrita, le nectar d’immortalité,
– Airavat, l’éléphant qui devint la monture d’Indra,
– Uchchaisravas, le cheval blanc à queue noire qui devint la monture du démon Bali,
– Shankha, la conque, un des attributs de Vishnu,
– Soma, la boisson préférée des dieux,
– un poison Vish. Pour la sécurité de tous, Shiva avala le poison, ce qui lui laissa une tâche bleue sur la gorge. C’est pourquoi il est appelé le dieu à la gorge bleue,
– Lakshmi la déesse de la fortune.
Maharaja Satyavrata
Au sujet de ces narrations de l’histoire des avataras poisson Matsya et la tortue Kurma
Au sujet de la tortue, remarquons la révélation de tortues géantes existantes dans l’univers. Nous constatons deux histoires différentes l’une à propos du lait et l’immortalité et l’autre sur le rôle du poisson à protéger Manu et toutes les espèces d’êtres vivant sur la planète bleue au moment où l’un des déluges envahissent toutes les terres.
Dieu cette fois ne prend pas une forme humanoïde mais celle d’un poisson agissant matériellement pour sauver les espèces terrestres. Pour Lui toutes ces espèces ont une importance vitale dans sa création. Les êtres divins peuvent également prendre forme en différentes espèces, l’Esprit dominant créateur, capable de toutes possibilités infinies se cachent sous diverses formes intelligentes. Ainsi la Nature possède en chaque espèce une parcelle de la nature divine pourrait on en conclure ce qui n’est guère le cas, puisque des forces contraires détruisent la création divine et la falsifie. Aucune explication est donnée quant à ces phases de déluges survenues au cours des âges. Il est spécifié qu’il y eut plusieurs déluges en différentes ères. Les Védas révèlent que Dieu prend forme en un être humanoïde ou animal ; ces données nous affirment aussi l’existence de planètes matérielles et de planètes spirituelles. Dieu accorde une importance précieuse aux objets de sa création : celle ci, selon les Védas, est totalement sous contrôle de Dieu voyant toutes ses créatures agir et appréciant la dévotion et la reconnaissance de certaines de ses créatures. D’autres font fi de l’existence de créature d’un créateur et profite de la matière oubliant leur source de vie. e
Sur le plan scientifique, il n’est évoqué qu’un seul déluge.
Dans leur livre publié en 1998, Ryan et Pitman formulent l’hypothèse suivante :
« A l’origine, il y avait à l’emplacement de l’actuelle Mer Noire, une dépression au fond de laquelle se trouvait un grand lac d’eau douce ».
Il y a environ 12 000 ans, un réchauffement de la planète mettait fin à l’âge glaciaire. La fonte des glaces provoqua une montée du niveau de la mer.
Selon les auteurs américains, c’est une cataracte d’eau salée qui se précipita dans l’ancien lac « avec la puissance de 200 chutes du Niagara ».
Du temps des dinosaures, existaient bien d’autres espèces géantes. Il est totalement imaginable que des êtres utilisèrent leur carapace pour s’abriter, en faire leur habitat ou leur village. Ces versets ne nous donnent aucun élément précis sinon que des êtres divins peuvent apparaître sous forme d’animaux, sous d’autres formes que celles d’humanoïdes ce qui est très intéressant. Pour les être sensibles, les rishis pourvus de dons de télépathie et autres permettant d’accéder à des connaissances de par leur expérience au travers des vies dans différentes dimensions, il existe en effet d’autres formes de vie voyageant de l’espace à la terre. La terre n’étant pas le centre de l’univers. Diverses civilisations vivent sur d’autres planètes et nous visitent, restent dans ce monde un certain temps et voyagent facilement sur d’autres planètes. Ils mettent très peu de temps, utilisant des procédés auxquel les humains n’ont pas accès sauf certains qui resteront discrets.
Ainsi, où peuvent t’ils demeurer discrets ces habitants d’autres mondes afin de ne pas attirer les regards et la curiosité ? Ils ont des capacités que les humains n’imaginent pas dont la télépathie existente aussi chez certains humanoïdes. Rappellons, le livre de Baird Spalding « La vie des maîtres » où l’équipe de scientifique découvre sous terre au début du XXème siècle, des constructions remarquables, des lumières et des machines qu’ils n’ont jamais vu. Ils rencontrent également « les maîtres » (ce livre se trouve dans la rubrique Livre PDF). Ce livre fut écrit pas l’auteur bien des années après l’expédition si bien qu’il en tire des théories de pratiques spirituelles et « magiques » (terme qui ne convient pas exactement) qu’il exprime à sa façon et selon sa mémoire. Cette expérience, paraissant tellement irréaliste, est pourtant possible. En effet, des êtres ont des capacités étonnantes de communication. Nous aurons certainement d’autres renseignements au cours de la suite de notre lecture.
L’avancement de ces maîtres au cours de l’aventure extraordinaire que vécu Baird Spalding, l’équipe se rendit compte des capacités fantastiques de ces êtres.
Ainsi l’on peut se demander avec raison, si les planètes évoluées, communiquant aisément avec la terre et y voyageant, observant ce qu’il se passe sur cette planète-ci, n’ont pas le désir d’apprendre à ceux qui ont les oreilles ouvertes et le coeur ouvert à la bonté et à la paix, permettant l’ouverture à des connaissances subtiles et édifiantes.
Selon certaines déclarations, des races extraterrestres seraient entrées en contact avec certains gouvernements proposant leur aide. Celle-ci fut refusée. Cependant, ces êtres évolués et extrêmement subtils et avancés n’en sont pas restés là. Ils ne se sont pas imposés. Cependant, ils ont remarqué ce qu’ils pouvaient faire au travers des êtres sensibles et télépathes, doués de dons exceptionnels et les ont contacté. D’autres, dès leur naissance ou renaissance (vies antérieures) connaissent l’existence de plusieurs espèces avancées ou inoffensives. Ainsi de nombreux saints savaient et ne se sont pas totalement livrés (connaissant le mensonge et l’avidité de tant et tant y compris dans les dominations religieuses et sectaires) et les ennemis du bien et de la bonté. Nous n’approfondissons pas ici ces données. Nous faisons simplement remarquer que nous sommes visités par des êtres très avancés et discernants. Certains se rendent totalement invisibles d’autres pas. Dans les deux extrêmes de la bonté et de la méchanceté, les capacités de dons sont partagés.
Mais les êtres supérieurs en Bonté sont doués de plus de capacités permettant d’éviter des pièges des malins n’obtenant pas ces capacités. Les rapports de force sur la planète bleue sont importants. Aucun rapport de forces sur ces autres dimensions car ils ont compris que ce type de rapport n’étaient pas bon et qu’ils n’en sont plus là depuis bien longtemps. Ils considèrent les habitants de la terre comme très peu évolués.
C’est ainsi que le Christ cosmique, universel avait affirmé que ce monde était dominé par le mal. Et nous a mis en garde, tout en donnant des clés et en ouvrant les cieux.
Pour aller directement au but au sujet de ces versets : le message de Dieu s’incarnant sous forme animale démontre que celle-ci est loin d’être négligeable : toutes formes de vie mérite notre respect, car la vie est sacrée. L’intelligence et le labeur, les qualités morales de certaines espèces animales dépassent largement celles des humains. Si le Kryia yoga utilise le mantra HAMSA signifiant le « cygne », nul hasard à cela. Le poisson et la tortue ont aussi une signification symbolique. A nous de méditer sur les merveilles de la création et des possibilités offertes par le Créateur tout Amour et Bonté pour l’humanité et l’Univers.
Lisez cet article, sans doute pour certains, il sera familier, pour d’autres fantastiques . Il arrive que je complète certains articles sur les pages précédentes lorsque cela s’avère édifiant.
Bonne lecture cher lecteur, merci de votre passage.
©Colinearcenciel