1. 57. Veda & Orion et les pléiades

Veda et Astronomie

Nous poursuivons avec le Chapitre III consacré aux avatars en survolant les versets et nous prendrons plus de temps à comprendre les différents âges cités et autres éléments édifiants. Nous allons directement au Verset XXI nous emmenant vers une petite partie de l’astronomie védique.

VERSET XXI

Le dix-septième avatära fut Sri Viäsadeva apparu dans le sein de Satyavati, l’épouse de Paräsara Muni. Constatant le déclin de l’intelligence des hommes dans leur masse, Il divisa le Veda originel en plusieurs branches et sous-branches.

Le Veda : वेद – (« vision » ou « connaissance ») est un ensemble de textes qui, selon la tradition, ont été révélés (par l’audition, Shuri aux sages indiens nommés Rishi).  Cette « connaissance révélée » a été transmise oralement de brahmane en brahmane au sein de l’hindouisme et du védisme jusqu’à nos jours. 

L’origine dans le temps des textes védiques est une question qui est l’objet de débats tant en Inde que parmi les indianistes européens. Pour les européens, les premiers textes de la tradition védique auraient été composés à partir du XVème siècle avant J.C. mais les auteurs indiens et les baktis disent que la datation est beaucoup plus ancienne.

 Pour marquer l’unité du Véda qui se manifeste en une multiplicité de textes, la tradition hindoue nomme « Triple Véda » l’ensemble des trois premiers recueils de textes, un recueil de poèmes (stances) forme le Rig-Veda, un recueil de chants rituels le Sama-Veda, une collection de formules sacrificielles le Yajur-Veda.

Le passage du védisme au brahmanisme commence avec la rédaction des Brāhmaṇa, spéculations rituelles en prose. Et la transition du brahmanisme à l’hindouisme s’accompagne de la rédaction des Āraṇyaka puis des Upaniṣad. La compilation de ces textes est attribuée au sage Vyāsa, et les parties les plus récentes des écritures du Véda dateraient du Vème siècle avant J.C. Ce corpus littéraire, un des plus anciens que l’on connaisse, et la base de la littérature indienne. Ces textes, qui traitent de rituel et de philosophie, continnent des passages d’astrologie et d’astronomie.  

 « La tradition du chant védique » a été proclamée en 2003 puis inscrite en 2008 par l’Unesco sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériiel de l’humanité.  

Ce VERSET XXI du IIIème chapitre explique qu’à l’origine il n’y avait qu’un seul Veda. Mais Srila Vyäsadeva, divisa ce Veda originel en quatre parties du fait, selon l’époque (car les hommes y étaient en train de s’arrièrer au niveau de leurs comportements plus cruels et plus insensés) :

– le Säma

– le Yajus

– le Rk 

-l’Atharva

et puis en diverses branches, comme les Puränas et le Mahäbhätara.

Les Vedas sont difficilement accessibles  à l’homme du commun. Seuls, dit t’on , les brähmanas réalisés et dotés d’une intelligence d’acuité remarquable peuvent les saisir.

Dans l’âge de Kali, les ignorants foisonnent. Afin que le Veda soit plus compréhensible il fut divisé.

Le nom veda– s’étend au sens de « découverte, révélation » qui correspond à l’expérience des premiers sages védiques qui entendirent le son primordial manifesté par le Véda originel, jusqu’au sens de «science savoir » donné aujourd’hui par l’hindouisme à ce mot. On étend ainsi la traduction du mot veda– : « connaissance, science, notamment science sacrée, textes sacrés, Saintes Écritures, Véda au nombre de quatre ou de trois ».

Veda est un mot hérité du vieil-indien passé ensuite dans la langue sanskrite, qui peut se traduire par « vision » ou « connaissance ». En tant que concept de la culture indienne archaïque, le Veda est une puissance agissante fondamentale qui se manifeste dans l’intuition cognitive de l’ordre cosmique par des hommes inspirés.

On y trouve certaines tendances au monisme (Le monisme est une conception métaphysique. C’est une doctrine défendant la thèse  selon laquelle tout ce qui existe – l’univers, le cosmos, le monde – est essentiellement un tout unique, donc notamment constitué d’une seule substance originelle. Le monisme s’oppose à toutes les philosophies dualistes, qui séparent monde matériel ou physique et monde psychique ou spirituel.

Ainsi, le monisme s’oppose au dualisme platonicien ou cartésien. ils ne conçoivent donc aucune séparation au sein d’un monde unitaire, monde cyclique car sans commencement et sans fin, monde dynamique car ils perçoivent les phénomènes naturels et mentaux comme des manifestations de forces cachées numineuses (Numen est un mot latin neutre (numen, numinis) qui devient numina au pluriel. Il dérive du verbe intransitif nuo, nuere qui signifie faire un signe de la tête. Ce signe peut manifester un consentement ou une répudiation. Littéralement, ce mot signifie une injonction, une volonté, une puissance agissante).

En cohérence avec cette mentalité, les indiens de tous les temps considèrent aussi le Veda comme unique, dynamique, et incréé.

La coopération du Veda aux cycles cosmiques permet à la culture indienne d’y accrocher les phases successives de son évolution. Le Veda est considéré, dès l’origine, comme manifestation des régularités de l’ordre cosmique dans l’écoute attentive des sages primordiaux (la Shruti des Rishi).

Cette « écoute » marque la naissance du védisme, pour lequel le rituel du yajña est le « nombril » de la manifestation du Veda, centrée sur la vedi, une excavation superficielle recouverte d’herbe barhis. Le Veda reste toujours cette force agissante singulière qui manifeste le fondement dynamique de l’univers.

Après les Sages Rishi primordiaux, le védisme, le brahmanisme, puis l’hindouisme considèrent tous l’unicité et la perpétuité du Véda, manifesté dans l’expression de leurs vœux (vrata) qui fleurissent dans une multitude de « poèmes » (rig) oralement, en recueils (saṃhitā), car seule la récitation consciente et correcte et à haute voix prend valeur de Véda. « Le mortel qui par le feu sacré, par l’invocation, par le Veda, par l’offrande, par les rites pieux, honore Agni obtient des coursiers rapides et vainqueurs, et une gloire éclatante » ainsi chante Sobhari, fils de Kaṇva.

Agni védique est hérité d’une divinité indo-européenne du feu

Pour des auteurs indiens comme Lokamanya Bâl Gangadhar Tilak, , l’origine des Vedas remonte beaucoup plus loin. Celui-ci, dans son livre Orion ou Recherches sur l’Antiquité des Védas écrit en 1893 s’efforce, à l’aide d’observations astronomiques tirées des Veda-saṃhitā, de démontrer, pour certains des « hymnes », une datation reculant d’au moins quatre mille ans, voire davantage.

TILAK Bal Gangadhar Tilak (1856-1920)

Tous les écrits Tilak sont marquées par une remarquable clarté du style, la langue énergique _ si l’anglais ou le marathi et de la prose élégante. Ils présentent également son érudition large qui est à la fois intéressante et instructive et est exempte de jargon compliqué. Ceci est évidemment dû à son être essentiellement d’un professeur de sanskrit et en mathématique. Il était doué d’une imagination d’un ordre très élevé et son génie était complète et subtile.

La rapidité avec laquelle il a écrit est tout simplement incroyable. Il a dicté presque une douzaine de pages d’affilée et a travaillé pendant plus de seize heures par jour. Cela pourrait être possible en raison de son super-abondante d’énergie et de la santé robuste qu’il a acquis pendant ses études.

Il était un vrai pratiquant du Karmayoga qui, selon lui, était l’évangile de la Gita. Le grand philosophe indien, S. Radhakrishnan écrit que «son (Tilak) vrai génie réside dans le travail d’alphabétisation. » Son essai sur `Un verset manquant dans le sankhya Karika » est considéré par les chercheurs comme une contribution notable à l’interprétation de la philosophie Sankhya.

Son Orion a commencé dans le monde occidental.

Mahatma Gandhi a été très impressionné par son érudition encyclopédique dont il s’est acquitté à la légère. Avait-il été en mesure de consacrer toutes ses énergies à l’étude et de recherche, il aurait certainement résolu de nombreuses énigmes de l’hindouisme. Il était un grand indianiste.

La théorie de Tilak est essentiellement basée sur la preuve astronomique

Il déclare, «Nous constatons que les hymnes Rigveda était déjà devenu désuet et incompréhensible dans les jours qui suivent la Samhita Taittiriya et les Brâhmanas. Le Samhita Taittiriya place l’équinoxe de printemps dans les Krittikas, et j’ai montré que nous devons fixer la date à environ 2500 avant J.C.  

Si les hymnes du Rigveda étaient inintelligibles à ce moment, ils doivent avoir été chanté plusieurs siècles avant lui.

L’expression « je suis parmi les Margasirsa mois (*) » a attiré l’attention Tilak parce qu’il voyait en elle une certaine idée de la chronologie védique pour la simple raison que les noms des mois dans le calendrier hindou sont dérivés des noms de nakshatras. Actuellement, notre nouvelle année commence à partir de Chaitra, mais comme Whitney a montré, il a débuté en Margasirsa selon le Surya Siddhanta.

PS : il est parfois difficile de trouver la signification d’un seul mot en sanskrit. Voici quelques traductions de termes utilisés dans les pages concernant le Sri Bhagavatam. Un lien vers un dictionnaire sanskrit est donné au cours de ces pages. Mais le but n’est pas de faire chercher au lecteur les traductions mais de l’éclairer sur les écrits sacrés.

Sathya  signifie Vérité

Dharma signifie Action juste

Shanti signifie Paix

Prema signifie Amour

Sathya, Dharma, Shanti et Prema sont les quatre murs de base sur lequel l’édifice du grand domaine de Sanathana Dharma (Religion universelle et éternelle). Le terme religion signifie ici « groupe de personnes ».

(*) Le terme Margasira signifie une période datée certes, mais on ne trouve pas de documentation directe à ce sujet : ce fut le jour où Krishna donna « le » message de la Gita à Arjurna sur le Karthika, appellé le jour d’Amavasya Bahula. « 

Dans le calendrier lunaire hindou, Kartika commence avec la nouvelle lune de novembre, le 8ème mois de l’année et marque la nouvelle année. Dans le calendrier solaire religieux utilisé dans le Tamil Nadu (dans le sud de l’Inde, Kartika débute lorsque le soleil rentre dans le Scorpion, également au 8ème mois de l’année. Par exemple en 2014, Kartika commence le 4 novembre et se termine le 3 décembre.)

Il marque en général, le début de la saison d’hiver. Selon le calendrier népalais Kartika se déroulerait dans le 7ème mois de l’année. 

« Recueilli sur la sainte plaine du Kurukshetra, O Sanjaya, que font mes fils et les fils de Pandu ? » C’était le jour de Margasira Suddha Ekadasi. Certains considèrent ce jour comme Gitajayanti ou le jour sur lequel Krishna a donné le message de la Gita à Arjuna. Mais c’était le jour où Sanjaya a relaté l’histoire de la bataille à Dhritarashtra. La Gita fut réellement donnée par Krishna à Arjuna sur le Karthika, le jour d’Amavasya Bahula.


Pourquoi Krishna a choisi le jour d’Amavasya pour le commencement de la bataille et pour l’enseignement de la Gita ?

Normalement, rien de propice n’est fait le jour d’Amavasya. Cependant, c’est un exemple des manières divinement énigmatiques de Krishna, et des autres épisodes de sa vie, aussi.

Sa naissance le jour d’Ashtami même est un autre exemple. Krishna est né le 20 juillet 3227 Avant Jésus-Christ, au début de la matinée, à 3h du matin. La bataille de Mahabharata a eu lieu en l’année 3141 Avant Jésus-Christ, quand Krishna avait 86 ans. Durant ces 5119 années qui ont passé depuis la guerre du Mahabharata, le message de la Gita s’est répandu à chaque recoin et racoin du monde. Extrait trouvé ici . 

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Le Sacrifice (yajna) est la base de la culture védique, et est plus proche, lié au Soleil.

Par conséquent, pour l’exécution du sacrifice une bonne connaissance de mois, les saisons et les mouvements du soleil était essentielle.

Tous les jours de la clôture Nakshatra au soleil a été noté, et le temps qu’il a fallu pour venir à la même position a été comptée comme une année. Le début de l’année fut le commencement du sacrifice et il (Satra) a continué pour l’année carreau entier. Selon le Vedanga-Jyotisha, nouvelle année commence à partir de l’hiver. Ceci est connu comme l’équinoxe vernal (Uttaryana), ce qui signifie le mouvement du soleil du sud vers le nord. Il a été observé que les saisons à la traîne d’un mois après tous les deux mille ans, et ce changement doit être ajustée dans le calendrier. Ceci peut être prouvé par la déclaration que «le soleil est dans l’astérisme de Krittikas, » qui se produit dans le Samhita Taittiriya.

Krittikas est le système pléiadien et je trouve une réflexion à ce sujet : »Dans le Srimad Bhagavatam, Srila Prabhupada mentionne que les gens du «7 étoiles» adorent Svetadvip , une planète avec une énergie spirituelle puissante, située au-dessus des Krittikas (Pléiades) selon le modèle cosmique védique. 
De mon ami, qui a eu des contacts avec les Pleiadiens, j’entends qu’ils sont fans de l’ancien hymne védique connu sous le nom de «Brahma Samhita» parce que non seulement c’est un beau poème mais il contient aussi un aperçu spirituel et une profondeur de laquelle les pléiadiens se retrouvent

Du point de vue philosophique védique, les pléiades ont une compréhension de brahman et paramatma par l’avancement de la science et cherchent maintenant bhagavan.

Krittika = कृत्तिका

Le chant aimé des pléiadiens Brahma Samhita

En sanskrit, le système Pléiadien est connu sous le nom de Krittika. Le mois d’octobre par exemple, est nommé Kaartik.  Kartikeya est un dieu venu pour chasser les démons (mais nous ne saurons nous attarder sur lui sur cette page).

Merci à tous ceux qui ont contribué à l’élaboration de cette page très dense en informations.

©Colinearcenciel

A la page suivante, vous trouverez la suite de cette étude ; cliquez ici .

Dans le Srimad Bhagavatam, Srila Prabhupada mentionne que les gens de «7 étoiles» adorent Svetadvip ou Sveta Vipune planète avec une énergie spirituelle puissante, située au-dessus des Krittikas (Pléiades) selon le modèle cosmique védique.

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