POUR TOI QUI PLEURE
Là où tu m’opresses, que veux tu me dire ?
Au plexus solaire, au noeud qui m’étire douloureusement comme un courant violent
Il me parle de quelque chose de subtil sans langage de mots, qu’il me faut traduire.
Pour sortir son âme aux lueurs de l’aube : éclaircir son coeur des pensées arides pour ouvrir ses ailes blanches de colombe aux duvets miraculeux.
2. Elle m’a contée son chagrin de l’impossible trahison
Je voudrais lui demander pardon du mal qu’on lui a fait
Qui donc a dit : »Ils ne savent pas ce qu’ils font »
Il avait sans doute bien raison
De litanies en litanies, elle se préparait l’espoir
L’espoir de sa porte ouverte à la réconciliation
L’innocente malmenée.
3.
Les horizons semblent fermés
Tous les jours des larmes coulent sur son visage
Qui donc peut dire avoir pleurer autant de jours Et durant plusieurs années chaque jour ?
Pour pleurer un océan, il faut avoir été éventré dans son coeur
Coeur blessé qui saigne des larmes au visage
Ta douce voix, continuelle complainte n’en revient pas du mal que l’on t’a fait
Ah qu’il est bon le temps de l’enfance où l’on vit la liberté insouciance mais pas pour tous
Si l’on pouvait se contenter des belles années passées…
C’est qu’il faut vivre ce présent de manque qui trahit
Qui démet, te jette dans l’oubli, te marginalise, te donne la sensation de ne plus avoir de dignité aux regards de ceux qui n’ont pas encore subi leurs épreuves mais…
Pour toi qui pleure
Il existe une Source où l’on s’abreuve d’eau pure étincellante
Qui jaillit d’un rocher magique où tes pas te mèneront un jour
Ici ou ailleurs, car elle est partout
Ne me poses pas mille questions
C’est au crépuscule et sous le ciel étoilé de tes nuits blanches jusqu’à l’aube qu’elle jaillit pour se porter à ta bouche assoiffée
Sobriété, privation de bonheur par ceux qui l’ont cassé
Ta dignité en a pris un coup d’insultes
Tu pleures l’amour de tes vingts ans
Le temps semble n’avoir rien effacer de tes premiers sentiments
Au tendre coeur rude est la vie
Aux sensibles, aux gentils, les coups bas volent
Les pièges sont nombreux en cette vie, il suffit d’y tomber une fois pour se casser les reins.
Mais pour toi qui pleure Il existe une source
Où l’on puit s’abreuver d’une eau pure étincelante
Qui jaillit d’un rocher magique où tes pas te mèneront un jour
Ici ou ailleurs, car elle est partout
Ne me poses pas mille et une questions
C’est au crépuscule et sous le ciel étoilé de tes nuits blanches jusqu’à l’aube qu’elle jaillit pour se porter à ta bouche assoiffée
Il arrive une fois au moins dans la vie d’un homme
D’avoir l’opportunité de croire en Dieu
L’argile de nos corps est si fragile
La vie si courte dans son infinité
Il nous faut marcher pour reprendre le souffle
Retrouver la nature originelle
La fonction de chaque chose
Remettre de l’ordre, se reconstruire après les ravages
Pour celui qui attend la punition de ceux qui l’ont blessé
La justice
Des explications
De la franchise
De l’honnêteté
La réconciliation pour retrouver l’harmonie à la place de la division
Leurre
Du mensonge perpétré par un sadisme du loup envers les agneaux
Ce feu de flamme est un rayon d’or ciselé en ciselure de mille et un rayons t’enveloppant d’un vêtement royal
Là, les jardins sont naturellement magnifiques : les fleurs ont de ces coloris subtils : il semble que l’oeil voit mieux tandis que l’oreille entend uniquement la beauté des sons.
Et pourtant, il existe une Source où l’on s’abreuve d’eau pure étincellante
Qui jaillit d’un rocher magique où tes pas te mèneront un jour
Ici ou ailleurs, car elle est partout
Ne me poses pas mille questions
C’est au crépuscule et sous le ciel étoilé de tes nuits blanches jusqu’à l’aube qu’elle jaillit pour se porter à ta bouche assoiffée
Ou encore dans le plein jour au milieu d’une foule, il existe une Source… d’eau pure étincelante …
© Colinearcenciel
mardi 07 juin 2011