7. Pour toi qui pleure

POUR TOI QUI PLEURE

Là où tu m’opresses, que veux tu me dire ?

Au plexus solaire, au noeud qui m’étire douloureusement comme un courant violent 

Il me parle de quelque chose de subtil sans langage de mots, qu’il me faut traduire.

Pour sortir son âme aux lueurs de l’aube : éclaircir son coeur des pensées arides pour ouvrir ses ailes blanches de colombe aux duvets miraculeux.

2. Elle m’a contée son chagrin de l’impossible trahison

Je voudrais lui demander pardon du mal qu’on lui a fait

Qui donc a dit : »Ils ne savent pas ce qu’ils font »

Il avait sans doute bien raison

De litanies en litanies, elle se préparait l’espoir

L’espoir de sa porte ouverte à la réconciliation

L’innocente malmenée.

3.

Les horizons semblent fermés

Tous les jours des larmes coulent sur son visage

Qui donc peut dire avoir pleurer autant de jours  Et durant plusieurs années chaque jour ?

Pour pleurer un océan, il faut avoir été éventré dans son coeur

Coeur blessé qui saigne des larmes au visage

Ta douce voix, continuelle complainte n’en revient pas du mal que l’on t’a fait

Ah qu’il est bon le temps de l’enfance où l’on vit la liberté insouciance mais pas pour tous

Si l’on pouvait se contenter des belles années passées…

C’est qu’il faut vivre ce présent de manque qui trahit

Qui démet, te jette dans l’oubli, te marginalise, te donne la sensation de ne plus avoir de dignité aux regards de ceux qui n’ont pas encore subi leurs épreuves mais…

Pour toi qui pleure

Il existe une Source où l’on s’abreuve d’eau pure étincellante

Qui jaillit d’un rocher magique où tes pas te mèneront un jour

Ici ou ailleurs, car elle est partout

Ne me poses pas mille questions

C’est au crépuscule et sous le ciel étoilé de tes nuits blanches jusqu’à l’aube qu’elle jaillit pour se porter à ta bouche assoiffée

Sobriété, privation de bonheur par ceux qui l’ont cassé

Ta dignité en a pris un coup d’insultes

Tu pleures l’amour de tes vingts ans

Le temps semble n’avoir rien effacer de tes premiers sentiments

Au tendre coeur rude est la vie

Aux sensibles, aux gentils, les coups bas volent

Les pièges sont nombreux en cette vie, il suffit d’y tomber une fois pour se casser les reins.

Mais pour toi qui pleure Il existe une source

Où l’on puit s’abreuver d’une eau pure étincelante

Qui jaillit d’un rocher magique où tes pas te mèneront un jour

Ici ou ailleurs, car elle est partout

Ne me poses pas mille et une questions

C’est au crépuscule et sous le ciel étoilé de tes nuits blanches jusqu’à l’aube qu’elle jaillit pour se porter à ta bouche assoiffée

Il arrive une fois au moins dans la vie d’un homme

D’avoir l’opportunité de croire en Dieu

L’argile de nos corps est si fragile

La vie si courte dans son infinité

Il nous faut marcher pour reprendre le souffle

Retrouver la nature originelle

La fonction de chaque chose

Remettre de l’ordre, se reconstruire après les ravages

Pour celui qui attend la punition de ceux qui l’ont blessé

La justice

Des explications

De la franchise

De l’honnêteté

La réconciliation pour retrouver l’harmonie à la place de la division

Leurre

Du mensonge perpétré par un sadisme  du loup envers les agneaux

Ce feu de flamme est un rayon d’or ciselé en ciselure de mille et un rayons t’enveloppant d’un vêtement royal

Là, les jardins sont naturellement magnifiques : les fleurs ont de ces coloris subtils : il semble que l’oeil voit mieux tandis que l’oreille entend uniquement la beauté des sons.

Et pourtant, il existe une  Source où l’on s’abreuve d’eau pure étincellante

Qui jaillit d’un rocher magique où tes pas te mèneront un jour

Ici ou ailleurs, car elle est partout

Ne me poses pas mille questions

C’est au crépuscule et sous le ciel étoilé de tes nuits blanches jusqu’à l’aube qu’elle jaillit pour se porter à ta bouche assoiffée

Ou encore dans le plein jour au milieu d’une foule, il existe une Source… d’eau pure étincelante …

© Colinearcenciel

mardi 07 juin 2011

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