11. ILS ETAIENT DEUX HABILLES DE BLANC

Ils étaient deux habillés de blanc

Côte à côte, fins ailés et grands

Avec des visages d’enfant,

Dans les mains chacun portaient un plateau d’argent

L’un s’approcha avec un flacon de cristal teinté d’un breuvage rosé contenant le vinaigre

L’autre portait un flacon rempli d’huile

Je demeurai éblouie de leur sublime beauté

Ils descendèrent l’unique marche d’escalier me présentant leur offertoire que je contemplais sans en boire

Sur un divan je m’étendis dans un salon précieux et élégant

C’est ainsi que je vis un enfant ailés de quatre ailes en cet espace, tout proche, à hauteur de mon visage

Une lyre à la main doucement dont il jouait

Une mélodie aux sons si charmants qu’ils me ravissaient et les larmes coulaient de bonheur

Quelques années plus tard, je goûtais aux breuvages

Dont je ne connaissais aucun avantage

L’huile et de vinaigre rosé

Que les deux m’avaient présentés

L’un versé sur mes blessures

L’autre consolait comme l’on rassure

Puis vint un moment après quelque temps

Après ces deux habillés de blanc

Il en vint un habillé d’écru

Sans aile et sans plateau d’argent

Et tout de lui était suave

Il me donna Amour et Courage

Pour affronter les lourds présages des deux habillés de blanc Pour affronter une lutte pour la vie

Entre ciel et terre, il n’y a pas de mystère volent et s’envolent les oiseaux parés de duvets doux et beaux et d’arc en ciel

Ils traversent les nuages et viennent se poser dans nos jardins

Tout près de nos logis

S’ils y entrent souvent pour de lourds présages Ils apportent leur sourire gracieux

Et beaucoup de courage pour la traversée

Ils préviennent et tentent d’adoucir

Apportant avec eux de célestes visions

Une certaine exaltation et tant de beauté

Un tel amour scellé par une couronne

De fleurs parfumées qui demeurent à jamais pour l’éternité.

© ColinearCenCiel, extrait d’un de mes livres Ecrit en 1995, tirés de faits réels 1987.

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