
LA LUMIERE DU COEUR
Chaque jour brille le diamant du Coeur
Celui-ci illumine le regard de bonheur
On a beau vouloir regarder ailleurs
Les étourdissantes illusions des sentiments
De ces mots galvaudés que l’on dit
Qu’il est doux le chemin de certitude de sobriété des lueurs de la solitude
C’est une envolée !
Une envolée dans ce voyage
Au-delà du monde des apparences
Où tant de pièges se sont dressés
Où l’on s’est laissé aller
En ces faiblesses pardonnées
Totalement effacées
Savourer de grâces en grâces
L’impalpable bonheur de voir de loin
En secret et sans que personne ne le sache
Entrant dans ce jeu des non dits
De ce qui ne se dit pas
Des semblants, mensonges où il n’y a rien à dire
Entendre, lire, écouter là où l’on ne se trouve pas
Où l’on croit que l’on est en ce paraître obligatoire
Et apprendre, apprendre, apprendre dans la tranquillité…
Ou par les épreuves où les larmes ont coulés
Et sont devenues perles au creux des corolles
Du jardin de ces roses
Merci d’être folle de cette douce folie d’aimer
D’aimer plus fort que la morsure des sentiments
Au retrait de ces trois années, trois mois, trois jours monastique, fantastique,
Dans le monde, les pieds sur terre, la tête au ciel
L’on déguste, en retrait, un savoir des lumières qui aveuglent
Les faiseurs d’ombre, les grimaçants des sortilèges
Déjà morte à la vie de ce que l’on appelle « vivre », étourdissements, distraction…
Elle se promène une lampe à la main
L’huile sur le front
Cette lumière personne ne puit l’éteindre ni la prendre
Elle s’allume dans le coeur par l’Amour qu’Il offre sur Sa main largement ouverte
©ColineArcenCiel, 2004
